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Le sèizoùn de la via

Comune: Quart
Categoria: Poesia

L’ifouryì sémble eun mèinoù bièn vardoù,
Plen de couleue é de boun flou di fleue nèisénte,
Souplo comme eun darbì
Que la ventie de mars fi tremblì.

L’itsatén l’è eun dzen garsoùn
Plantoù comme an brenva,
Avouì lo queue plen d’amoû é de tsansoùn,
Fi semblàn de ren
Can l’ouva lo gateuille é la pouiye lo tracasse.

L’aoutoùn l’è eun tipo avouì rèizoùn,
L’a coumprèi que l’ommo proupouze
É lo Boun Djeu dispouze.
Teuze lo fouà é mezatte…
L’ouva frèide sopén lo flezeun di brenve,
Le savatte é le direndze.

D’iveue totta blantse de nèi
La planta redzerdèi,
L’ommo, llou, todzô pi gueubbo
Icoute la biza dézó lo tette.
Cheun regâ se per aprì le-z-ipélie
Protso di fornette

… N’ayé eun cou eun dzen poupoùn …
Soun tchandjà le ten, le-z-ommo é le sèizoùn.
Eunna bagga l’è chia :
N’a eun comensemén é eunna feun
É pa tcheutte areuvvoun a l’iveue de la via.

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Le sèizoùn de la via

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Ita

Les saisons de la vie

Le printemps semble un enfant bien élevé,
Plein de couleurs et de parfums des fleurs naissantes,
Souple comme un petit mélèze
Que le vent de mars fait trembler.

L’été est un beau garçon
Fort comme un mélèze,
Avec le cœur plein d’amour et de chansons,
Il fait mine de rien
Quand le vent le chatouille et la peur l’angoisse.

L’automne est quelqu’un de réfléchi,
Il a compris que l’homme propose
Et que le Bon Dieu dispose.
Il attise le feu et il pense…

Le vent froid soulève les aiguilles des mélèzes,
Les chiffonne et les dérange.
En hiver, blanc de neige
L’arbre frémit,
L’homme, lui, toujours plus bossu
Écoute la bise sous le toit.

Son regard se perd à contempler les escarbilles
Tout près du poêle.


…il était une fois un joli bébé…
Les temps, les hommes et les saisons ont changé.
Une chose est sûre :
Il y a un début et une fin
Et pas tout le monde rejoint l’hiver de la vie.

Fra

Les saisons de la vie

Le printemps semble un enfant bien élevé,
Plein de couleurs et de parfums des fleurs naissantes,
Souple comme un petit mélèze
Que le vent de mars fait trembler.

L’été est un beau garçon
Fort comme un mélèze,
Avec le cœur plein d’amour et de chansons,
Il fait mine de rien
Quand le vent le chatouille et la peur l’angoisse.

L’automne est quelqu’un de réfléchi,
Il a compris que l’homme propose
Et que le Bon Dieu dispose.
Il attise le feu et il pense…

Le vent froid soulève les aiguilles des mélèzes,
Les chiffonne et les dérange.
En hiver, blanc de neige
L’arbre frémit,
L’homme, lui, toujours plus bossu
Écoute la bise sous le toit.

Son regard se perd à contempler les escarbilles
Tout près du poêle.


…il était une fois un joli bébé…
Les temps, les hommes et les saisons ont changé.
Une chose est sûre :
Il y a un début et une fin
Et pas tout le monde rejoint l’hiver de la vie.