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L’ouva

Commune: Valpelline
Catégorie: Poèmes

Lamo l’ouva que direndze le foille
É me caesse lo vezadzo.
Lamo l’ouva que sopatte le pateun
É m’ébourdeusse.

Lamo l’ouva que plée le verne
É me fé manqué lo flou.
Lamo l’ouva
Qu’écariante la pourta de la remiza
É sopèn le dzeleunne.

Lamo l’ouva que me fouette le dzoute
É me fé treuncalé si pe lo sentì to drette.
Lamo lo couisse
Que rebotse to sen que aprotse
É salle gotte de nèi
Qu’icreutton comme de-z-ipelie
Si le-z-oué, si la botse
É m’eumpatson de vére é de souflé.

N’i l’eumpréchòn
D’itre a la pourta de l’enfeur
Avouì to si feun a l’entor…
Idjade-mè, Sègneur…
Si pa poué tan chia
Sensa voutro siel dessì la tita.

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L’ouva

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Ita

Le vent

J’aime le vent qui embrouille les feuilles
Et qui me caresse le visage.
J’aime le vent qui secoue le linge
Et m’ébouriffe les cheveux

J’aime le vent qui plie les vernes
Et me coupe le souffle.
J’aime le vent
Qui flanque la porte de la remise
Et soulève de terre les poules.

J’aime le vent qui me fouette les joues
Et me fait chanceler sur le sentier tout droit.
J’aime la tourmente
Qui couvre tout ce qu’elle rencontre
Et ces gouttes de neige
Qui éclaboussent comme des escarbilles
Sur les yeux, sur la bouche
Et m’empêchent de voir et de souffler.

J’ai l’impression
D’être à l’orée de l’enfer
Avec toute cette fumée autour…
Aidez-moi, Seigneur…
Je ne me sens pas rassurée
Sans votre ciel sur la tête.

Fra

Le vent

J’aime le vent qui embrouille les feuilles
Et qui me caresse le visage.
J’aime le vent qui secoue le linge
Et m’ébouriffe les cheveux

J’aime le vent qui plie les vernes
Et me coupe le souffle.
J’aime le vent
Qui flanque la porte de la remise
Et soulève de terre les poules.

J’aime le vent qui me fouette les joues
Et me fait chanceler sur le sentier tout droit.
J’aime la tourmente
Qui couvre tout ce qu’elle rencontre
Et ces gouttes de neige
Qui éclaboussent comme des escarbilles
Sur les yeux, sur la bouche
Et m’empêchent de voir et de souffler.

J’ai l’impression
D’être à l’orée de l’enfer
Avec toute cette fumée autour…
Aidez-moi, Seigneur…
Je ne me sens pas rassurée
Sans votre ciel sur la tête.