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La vatse a méitchà

Quemeun-a: Sen-Pière
Catégorì: Conte pe le mèinoù

Ll’ii eun cou dou frée, Piérinno é Moyitche, que restoon pe lo mimo veladzo, deun doe méizón eunna protso l’otra.
Eun dzòo Piérinno propouze: « Que nèn di-heu se no beuttichon eunsèmblo no sou é no atsetichon an vatse ? »
Moyitche assette é lo dzòo aprì parton a la fèira de Pommii.
Eun tseméèn Piérinno, que se créijé bièn pi feun que Moyitche, pènse: “ Te féyo-pe vire mé aa !”
A la fèira, aprì aì bièn éitchà totte le vatse, a partì di blantse é rodze i tsahagnéye, di rèine di corne i rèine di lasì, di vatse di corne boclle a halle di corne rebéquéye, di vatse dépaléye i vatse eumbatéye, nèn cherdon eunna, Lenetta, an blantse é rodze bièn grosa é la payon avouì le sou que l’ayòn beuttó eunsèmblo.
A la feun de la fèira, le dou frée tournon a méizón - « La méèn-pe a meun bèi, l’è pi lardzo é pi sèque » di Piérinno; mi comènchon to de suitte a reijé pe desidé iòi eunverné la vatse.
Aprì aì bièn deusquetó to lo lon di tsemeun - « Voualà la solechón, apeillèn-pe la vatse i verdjé euntremì di doe méizón ».
Dèihèn, le dou frée desidon feunque de se partadjé eun dou la vatse.
Piérinno, lo pi saèn, l’ou lo mouro - “Paè, me eumpouertso po pe le man é n’i-pe mouèn de traaille”. A Moyitche adòn reste lo déérì - « Te créijè d’ihe lo pi feun, t’o voului la tiha, aa te dèi allé tchertché de fèn é d’eue pe lèi baillé pequié é bèe… é sènsa lèi gagné rèn ! Mè, i contréo, vou-pe me tchertché eun sezeleun pe aryé la vatse é pouì-pe vèndre de bon lasì ».

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La vatse a méitchà

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Ita

La vache partagée

Il était une fois deux frères, Pierino et Maurice, qui habitaient le même village, dans deux maisons proches l'une de l'autre. Un jour Pierino propose : « Qu’en penses-tu si on rassemblait nos épargnes et que l’on achetait une vache ? ».
Maurice accepte et le lendemain ils se mettent en route pour aller à la foire du village voisin.
En marchant Pierino, qui se croyait bien plus malin que Maurice, pense : « Je te mettrais au pas ».
A la foire, après avoir bien examiné toutes les vaches, des pie noirs à la tête blanche jusqu’aux châtaines, des reines jusqu’aux vaches à lait, des vaches aux cornes bouclées, jusqu’à celles aux cornes retournées vers le haut, des vaches aux épaules abaissées jusqu’à celles à l’échine courbée, ils en choisissent une, Lenetta, une pie-rouge bien grasse et la payent avec l'argent qu'ils avaient mis en commun.
Quand la foire est finie, les deux frères retournent à la maison : « On l’amènera dans mon étable, elle est plus grande et sèche », dit Pierino. Mais ils commencent tout de suite à discuter pour savoir dans quelle étable mettre la vache.
Après s’être bien disputé tout le long du chemin : « Voilà la solution, on va attacher la vache au milieu d'un pré situé entre nos maisons ».
Après cela, les deux frères décident aussi de se partager la vache. Pierino, le plus intelligent, veut le devant de la bête : « Je ne me salirai pas les mains et j’aurai moins de travail ».
Donc il reste le derrière pour Maurice.
« Tu croyais être le plus rusé - pense Maurice - tu as voulu la partie de la tête, maintenant il faut que tu ailles chercher du foin et de l'eau pour lui donner à manger et à boire…alors que tu n’auras aucun gain; tandis que moi j’irai chercher un seau pour traire la vache et vendre mon bon lait ».

Tiré de : Rita Decime, Conte pe le petchoù de inque - Contes pour les enfants d’ici - Tome II, Histoires d’animaux, Musumeci Éditeur, Quart (Ao) 1984

Fra

La vache partagée

Il était une fois deux frères, Pierino et Maurice, qui habitaient le même village, dans deux maisons proches l'une de l'autre. Un jour Pierino propose : « Qu’en penses-tu si on rassemblait nos épargnes et que l’on achetait une vache ? ».
Maurice accepte et le lendemain ils se mettent en route pour aller à la foire du village voisin.
En marchant Pierino, qui se croyait bien plus malin que Maurice, pense : « Je te mettrais au pas ».
A la foire, après avoir bien examiné toutes les vaches, des pie noirs à la tête blanche jusqu’aux châtaines, des reines jusqu’aux vaches à lait, des vaches aux cornes bouclées, jusqu’à celles aux cornes retournées vers le haut, des vaches aux épaules abaissées jusqu’à celles à l’échine courbée, ils en choisissent une, Lenetta, une pie-rouge bien grasse et la payent avec l'argent qu'ils avaient mis en commun.
Quand la foire est finie, les deux frères retournent à la maison : « On l’amènera dans mon étable, elle est plus grande et sèche », dit Pierino. Mais ils commencent tout de suite à discuter pour savoir dans quelle étable mettre la vache.
Après s’être bien disputé tout le long du chemin : « Voilà la solution, on va attacher la vache au milieu d'un pré situé entre nos maisons ».
Après cela, les deux frères décident aussi de se partager la vache. Pierino, le plus intelligent, veut le devant de la bête : « Je ne me salirai pas les mains et j’aurai moins de travail ».
Donc il reste le derrière pour Maurice.
« Tu croyais être le plus rusé - pense Maurice - tu as voulu la partie de la tête, maintenant il faut que tu ailles chercher du foin et de l'eau pour lui donner à manger et à boire…alors que tu n’auras aucun gain; tandis que moi j’irai chercher un seau pour traire la vache et vendre mon bon lait ».

Tiré de : Rita Decime, Conte pe le petchoù de inque - Contes pour les enfants d’ici - Tome II, Histoires d’animaux, Musumeci Éditeur, Quart (Ao) 1984