Tsertsa

Dichonéo

Contenù di site

Multimédià

Teste eun patoué

Documàn

Lo loi é le tri soitoi

Quemeun-a: Sen-Nicolà
Catégorì: Léjande

Ll’ion eun cou tri soitoi que l’ion aló traillé eun tchi lo prii pe lèi séyé le pro. Lo pi grou de hise pro l’ayè prèi lo non de « Tri soitoi » fran péquè lèi faillè tri bon soitoi pe lo séyé deun an dzornó. Le tri-z-ommo l’an comenchà (eunvian-ó ?) a séyé d’acoo avouì lo prii que le-z-areu payà a la feun de la dzornó. Fenè (levró?) lo traille, le-z-ommo s’aprestoon a reterié hen que l’ii du, can eun grou loi lèi veun (djeusto beté lo prézèn ?) eun contre é adòn son scapó leste, sensapimì pensé a leur paye. Lo secón dzoo se prézente la mima situachón, mi hi cou eun di tri, pi courajeu di-z-otre, l’a coppó avouì eun cou de fo la patta drèite de devàn di loi que pai l’è scappó ; é leur l’an possù allé (alé ?) tchertché leur salèrio. La serventa di prii, su la porta - eun tchertchèn de le mandé ià – lèi di que Monseur l’ii malado, mi le tri l’an tellamente eunsistó que lo prii l’è ihó oblidjà (coudzù?) de se prézenté : l’ayè la man drèite eun san é féichéye !

Acoutì lo teste

Détsardjì lo teste

Lo loi é le tri soitoi

Documàn pdf (204 KByte)

Ita

Le loup et les trois faucheurs

Il était une fois trois faucheurs qui étaient allés travailler chez le curé, pour lui faucher ses prés. Le plus grand de ces prés avait pris le nom de Tri soitoi, justement du fait qu’il fallait trois bons faucheurs pour le faucher en une seule journée. Donc, les trois faucheurs commencèrent leur travail en accord avec le curé, qui les paierait à la fin de la journée. Le travail terminé, les hommes se préparaient à retirer leur dû lorsqu’un grand loup vint à leur rencontre et ils s’enfuirent sans plus penser au salaire. Le deuxième jour la même scène se répéta, mais cette fois l’un des trois, plus courageux que les autres, coupa de sa faux la patte antérieure droite du loup qui s’enfuit. Après quoi, les trois faucheurs allèrent quérir leur salaire. La servante du curé leur dit, en ouvrant la porte, que Monsieur était malade et voulait les renvoyer, mais les trois insistèrent tellement que le curé fut obligé de se présenter : il avait la main droite ensanglantée et pansée !

Fra

Le loup et les trois faucheurs

Il était une fois trois faucheurs qui étaient allés travailler chez le curé, pour lui faucher ses prés. Le plus grand de ces prés avait pris le nom de Tri soitoi, justement du fait qu’il fallait trois bons faucheurs pour le faucher en une seule journée. Donc, les trois faucheurs commencèrent leur travail en accord avec le curé, qui les paierait à la fin de la journée. Le travail terminé, les hommes se préparaient à retirer leur dû lorsqu’un grand loup vint à leur rencontre et ils s’enfuirent sans plus penser au salaire. Le deuxième jour la même scène se répéta, mais cette fois l’un des trois, plus courageux que les autres, coupa de sa faux la patte antérieure droite du loup qui s’enfuit. Après quoi, les trois faucheurs allèrent quérir leur salaire. La servante du curé leur dit, en ouvrant la porte, que Monsieur était malade et voulait les renvoyer, mais les trois insistèrent tellement que le curé fut obligé de se présenter : il avait la main droite ensanglantée et pansée !