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Teste eun patoué

Documàn

L’eunfàn prodeuggo

Quemeun-a: La Sola
Catégorì: Otre bague

Gn ommo l’ayè dou garsón. Lo pi dzon-éo di a són pappa: « Pappa, balia-me la paa de bièn que me totse » é lo pappa e partadze son bièn. Cotche dzòo apréi, on betèn onsemblo to sen que l’ayè, lo pi dzon-éo di garsón e paa p’on paì éhandjèa é peuque to sen que l’a on féyèn de freudae.
On coou sensa soou, lo paì éhandjèa traèse an mizée nae é lo garsón ognae a crendre. E tertse on tralie tchu gn ommo de si paì éhandjèa que lo mande vardéi se pouèa. L’aeu bièn oulù medjè sen que le pouèa pecòon, méi gnón l’ai bailloe. On pensèn a sen que l’ayè fa, se di : « Tcheu sisse que tralion avouéi mon pappa l’an preui pan a medjè, é mè si énque a crapéi de fan! Dz’ouì partì, aléi tchu mon pappa é lai dée : « Pappa, n’i pétchà contre lo sielle é contre vo, dze meueto poou d’ihe vooufro garsón, féyóoude avouéi mè comme vo féyóoude avouéi sisse que tralion pe vo ». E paa é torne tchu son pappa.
Can l’ie oncò llouèn de tchu llu, lo pappa lo vè é proue an groousa émochón; lai galoppe oncontre é lo pren don se bréi. Adón lo garsón lai di: « Pappa, n’i pétchà contre lo sielle é contre vo, dze meueto poméi d’ihe vooufro garsón » . Méi lo pappa baille odre a se soèn: « Vitto, portooude l’arbeuillemèn lo pi joulì é arbeuillooude-lò, betooude-lai an verdzetta i dai é de botte i pià. Pregnooude lo véi pi grose, tchouèyooude-lò, medzèn é féyèn féiha pequè mon garsón que l’ie moo l’è torna on via; l’ie perdù é l’è tornoou ». É tcheutte se beutton a fée féiha.
Lo garsón pi adjà l’ie ià on campagne. Can, on tornèn on déréi, arue protso de la méijón, e sen lo bri de la mezeucca é di danhe. E quieurie on soèn, l’ai demande sen que acapite. Lo soèn lai di: « Ton frée l’è tornoou, ton pappa l’a tchoou lo véi pi grose pequè l’a tornoou lo acapéi on bon-a sandoou». Lo garsón pi adjà, ompoudroou, e euntre gnenca. A son pappa que l’ie saillì pe lo préyè d’ontréi e repón: « Dze si a vooufro servihio dai on muoéi de-z-an, n’i jaméi deu na a vo-z-odre, é m’ooude jaméi baillà on tsèvrai, a me, pe fée féiha avouéi me-z-amì; méi can vooufro garsón e torne apréi ai betoou pédre vooufro bièn ià a femalle, vo féyooude tchouéi lo véi pi grose! ». Méi lo pappa lai di: « Tè, mon rago, t’i todzò avouéi mè, é to sen que l’è de mè l’è de tè. Méi faillè beun fée féiha é ihe contèn pequè ton frée que l’ie mòo l’è tornoou on via; l’ie perdù é n’en tornoou lo acapéi! ».

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L’eunfàn prodeuggo

Documàn pdf (213 KByte)

Ita

L’enfant prodigue

Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : « Père, donne-moi (*) la part de fortune qui me revient » Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, rassemblant tout son avoir, le plus jeune fils partit pour un pays lointain et y dissipa son bien en vivant dans l'inconduite.
Quand il eut tout dépensé, une famine sévère survint en cette contrée et il commença à sentir la privation. Il alla se mettre au service d'un des habitants de cette contrée, qui l'envoya dans ses champs garder les cochons. Il aurait bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. Rentrant alors en lui-même, il se dit : « Combien de mercenaires de mon père ont du pain en surabondance, et moi je suis ici à périr de faim ! Je veux partir, aller vers mon père et lui dire : « Père, j'ai péché contre le Ciel et envers toi ; je ne mérite plus d'être appelé ton fils, traite-moi comme l'un de tes mercenaires ». Il partit donc et s'en alla vers son père.
Tandis qu'il était encore loin, son père l'aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l'embrassa tendrement. Le fils alors lui dit : « Père, j'ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d'être appelé ton fils ». Mais le père dit à ses serviteurs : « Vite, apportez la plus belle robe et l'en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! ». Et ils se mirent à festoyer.
Son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il fut près de la maison, il entendit de la musique et des danses. Appelant un des serviteurs, il s'enquérait de ce que cela pouvait bien être. Celui-ci lui dit : «C'est ton frère qui est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé». Il se mit alors en colère, et il refusait d'entrer. A son père qui était sorti l’en prier, il répondit : «Voilà tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé un seul de tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau, à moi, pour festoyer avec mes amis mais quand ton fils que voici revient-il, après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu fais tuer pour lui le veau gras ! ». Mais le père lui dit : « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! ».

Tiré de : Évangile selon Luc, 15 : 11- 32 du Nouveau Testament

Fra

L’enfant prodigue

Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : « Père, donne-moi (*) la part de fortune qui me revient » Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, rassemblant tout son avoir, le plus jeune fils partit pour un pays lointain et y dissipa son bien en vivant dans l'inconduite.
Quand il eut tout dépensé, une famine sévère survint en cette contrée et il commença à sentir la privation. Il alla se mettre au service d'un des habitants de cette contrée, qui l'envoya dans ses champs garder les cochons. Il aurait bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. Rentrant alors en lui-même, il se dit : « Combien de mercenaires de mon père ont du pain en surabondance, et moi je suis ici à périr de faim ! Je veux partir, aller vers mon père et lui dire : « Père, j'ai péché contre le Ciel et envers toi ; je ne mérite plus d'être appelé ton fils, traite-moi comme l'un de tes mercenaires ». Il partit donc et s'en alla vers son père.
Tandis qu'il était encore loin, son père l'aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l'embrassa tendrement. Le fils alors lui dit : « Père, j'ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d'être appelé ton fils ». Mais le père dit à ses serviteurs : « Vite, apportez la plus belle robe et l'en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! ». Et ils se mirent à festoyer.
Son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il fut près de la maison, il entendit de la musique et des danses. Appelant un des serviteurs, il s'enquérait de ce que cela pouvait bien être. Celui-ci lui dit : «C'est ton frère qui est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé». Il se mit alors en colère, et il refusait d'entrer. A son père qui était sorti l’en prier, il répondit : «Voilà tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé un seul de tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau, à moi, pour festoyer avec mes amis mais quand ton fils que voici revient-il, après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu fais tuer pour lui le veau gras ! ». Mais le père lui dit : « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! ».

Tiré de : Évangile selon Luc, 15 : 11- 32 du Nouveau Testament