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La conquia di sét tchévrèi

Quemeun-a: Tchalàn-Damoùn
Catégorì: Conte pe le mèinoù

Un co y ire eunna tchivra davò sét tchévrèi. Un djor la mare tchivra va tchertché mindjé dindèn lo bo ma, dévàn dé sé moudé, ella dit i chè piquiot : « Invricheu pa l’euch a gnun, ique dintor y et un gramo lu qu’ou atèn pa d’atro qué dé no mindjé ».
Djeuchto vià la mare, li tchévrèi senton batre a l’euch – toc toc – é eunna grousa vouè ou dit : « Invricheu l’euch ! ».
Li piquiot s’acordzon to subeut qu’a l’è pa la lor mamma : la vouè a l’è tro forta é l’at fran pa lo mimo douet.
Lo lu insicht a batre a l’euch, ma li tchévrèi ié préhton pa fèi.
Aloura lo lu, fran inradjà, désida dé fére eunna vouè quiécca pi doutsa. Ou vat davò n amich é sé fèi donì dé mi. La botcha piéna dé na bélla cuiyérà, torna alé troé li tchévrèi é… - toc toc -.
In sentichèn torna batre a l’euch, lo tchévrèi pi veucht, s’aprotcha a boura é vèi na grousa patta nira pozà su lo bor. Co tsi co li piquiò tchévrèi l’an acordzu-sé-nèn dou lu.
Lo lu, incora pi amalì, ou dit : « Y è pa dé mèzo dé vo avé ! ».
Ou désida aloura dé alé troé lo moliné. Un, douch, tréch... plouf ! Lo lu souta dindèn la fareunna.
Biàn comme la nèi ou vat torna batre a l’euch - toc toc - tsi co li tchévrèi, in créèn qu’ou sèa la lor mamma, invron l’euch. Lo lu intra, é lecht comme lo ven, aruva dé ié tchapé touit, un apré l’atro : Touéno ou caro da majón, Fréssón dézeut la tabia, Friouleun dindèn lo fornet, Verneucca désus lo crédentsìn, Mofletta déré l’euch, Poursoleun ou méntén di ridó, djeuchto pa Pichipot, lo pi piquiot, qu’ou l’at ala-se catché dindèn la pendulla.
Apré quiécca la mamma a torna. Qué pachtis ! Lo mite a l’et tot su damoùn dézeut... ma di tchévrèi niénca l’ombra.
Aloura inviona dé ié brayé un pé un : « Touéno ! Fréssón ! Friouleun ! Verneucca ! Mofletta ! Poursoleun ! Pichipot ! », ma gnun qu’ou rehpòn.
A fortsa dé sentì-ie-se brayé, lo pi piquiot ou sor da pendulla é conta a mamma tot tsen qué l’a capità.
La mamma é lo piquiò tchévrèi van tchertché lo lu. Lo troon indormì dézot eunna pianta, to la botcha inverta, lo véntro pién é la lénga foura. « A l’è lo moumèn dé fére arguie », dit piàn la mamma. Davò li fortse ié coppa lo véntro é vouèlà… Touéno, Fréssón, Friouleun, Verneucca, Mofletta é Poursoleun, sorton foura é ichton touì bin.
La tchivra l’a n’idé, dit i tchévrèi : « Vitto ! Vitto ! Aleu prénde dé roc é impicheu lo véntro dou lu. Iò apré lo récoudzo po ! ».
Lo lu apré un moumèn sé dévéya. In frótten-se lo véntro ou dit : « Zut ! Mouro dé sèi… L’èi pa bin didjérì tsi tchévrèi ». La pé dou véntro fran turà, ou va tchertché d’éva ou pots, ma cora sé beutta a botchón damoùn lo pots, lo pés di roc lo fèi… plouf… campé dindèn.
La mamma tchivra é li tchévrèi, qué l’an viù la beurta fin qué l’a fét lo lu, son fran contèn : « Qué bé ! Lo lu l’è campà… Ora poén fére féhta tanque a dumàn ! ».

Pré dé : Rita Decime, Conte pe le petchoù de inque - Contes pour les enfants d’ici, Tome II, Histoires d’animaux, Musumeci Editeur, Quart (Ao) 1984

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La conquia di sét tchévrèi

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Ita

L'histoire des sept chevreaux

Il était une fois une chèvre avec sept chevreaux. Un jour maman chèvre va chercher à manger dans le bois mais, avant de partir, elle recommande à ses petits : « N’ouvrez la porte à personne, il y a dans les alentours un méchant loup qui n'attend rien d'autre que de nous manger ».
A peine la maman est-elle sortie, que les chevreaux entendent frapper à la porte – toc, toc - une grosse voix dit: « Ouvrez la porte ! ».
Les petits s'aperçoivent tout de suite que ce n'est pas leur maman : la voix est trop forte et il n’a pas du tout les mêmes manières. Ça frappe, ça frappe, le loup insiste, mais les chevreaux ne l'écoutent pas.
Alors le loup, très en colère, décide d’adoucir sa voix. Il va chez un ami lui emprunter du miel. La bouche pleine d’une belle cuillerée, il revient trouver les chevreaux et : toc, toc…
En entendant frapper à la porte, le chevreau le plus malin, s’approche de la fenêtre et entrevoit une grosse patte toute noire posée sur le rebord.
Cette fois encore, ils s'aperçoivent que ce n'est pas leur maman.
Le loup, fou de rage, murmure : « Malins de chevreaux, pas moyen de vous avoir ! ».
Il décide alors d'aller chez le meunier. Un, deux, trois… plouff ! Le loup saute dans la farine.
Blanc comme neige, il revient frapper à la porte - toc, toc - cette fois-ci les chevreaux, croyant que c'est leur maman, ouvrent la porte. Le loup entre et, rapide comme le vent, il réussit à tous les attraper, l'un après l'autre : Touéno au coin de la cuisine, Fressón sous la table, Friouleun dans le poêle, Verneucca sur le buffet, Mofletta derrière la porte, Poursoleun parmi les rideaux, sauf Pichipot, le plus petit, qui est allé se cacher dans la pendule.
Après un moment la maman revient. Quel désastre ! La maison est sens dessus dessous... mais pas l’ombre des chevreaux.
Alors elle commence à les appeler un par un - « Touéno ! Fressón ! Friouleun ! Verneucca ! Mofletta ! Poursoleun ! Pichipot ! », mais personne ne répond.
A force d’entendre son nom, le plus petit sort de la pendule et lui raconte ce qui s'est passé.
Maman chèvre et le chevreau vont à la recherche du loup.
Ils le trouvent endormi au pied d'un arbre, la bouche ouverte, le ventre plein et la langue pendue. « C’est le moment d’intervenir », chuchote maman chèvre. Avec des ciseaux elle lui coupe le ventre et voilà Touéno, Fressón, Friouleun, Verneucca, Mofletta et Porsoleun sortent, sains et saufs. Enfin maman chèvre a une idée, elle ordonne aux chevreaux : « Vite ! Vite ! Allez prendre des pierres et remplissez le ventre du loup. Moi je recoudrai son ventre ! ».
Le loup, après un moment, se réveille. En frottant son ventre il dit : « Zut ! Je meurs de soif. Je crois ne pas avoir bien digéré ces chevreaux ». La peau du ventre bien tendue, il va chercher de l'eau au puits, mais quand il se penche sur le trou, le poids des pierres le font - Plouff ! - tomber dedans.
Maman chèvre et les chevreaux, qui ont vu la triste fin du loup, sont très contents : « Youpi, youpi, le loup est tombé, faisons fête jusqu’à demain ! ».

Tiré de : Conte pe le petchoù de inque - Contes pour les enfants d’ici - Tome II, Histoires d’animaux, Rita Decime, Musumeci Éditeur, Quart (Ao) 1984

Fra

L'histoire des sept chevreaux

Il était une fois une chèvre avec sept chevreaux. Un jour maman chèvre va chercher à manger dans le bois mais, avant de partir, elle recommande à ses petits : « N’ouvrez la porte à personne, il y a dans les alentours un méchant loup qui n'attend rien d'autre que de nous manger ».
A peine la maman est-elle sortie, que les chevreaux entendent frapper à la porte – toc, toc - une grosse voix dit: « Ouvrez la porte ! ».
Les petits s'aperçoivent tout de suite que ce n'est pas leur maman : la voix est trop forte et il n’a pas du tout les mêmes manières. Ça frappe, ça frappe, le loup insiste, mais les chevreaux ne l'écoutent pas.
Alors le loup, très en colère, décide d’adoucir sa voix. Il va chez un ami lui emprunter du miel. La bouche pleine d’une belle cuillerée, il revient trouver les chevreaux et : toc, toc…
En entendant frapper à la porte, le chevreau le plus malin, s’approche de la fenêtre et entrevoit une grosse patte toute noire posée sur le rebord.
Cette fois encore, ils s'aperçoivent que ce n'est pas leur maman.
Le loup, fou de rage, murmure : « Malins de chevreaux, pas moyen de vous avoir ! ».
Il décide alors d'aller chez le meunier. Un, deux, trois… plouff ! Le loup saute dans la farine.
Blanc comme neige, il revient frapper à la porte - toc, toc - cette fois-ci les chevreaux, croyant que c'est leur maman, ouvrent la porte. Le loup entre et, rapide comme le vent, il réussit à tous les attraper, l'un après l'autre : Touéno au coin de la cuisine, Fressón sous la table, Friouleun dans le poêle, Verneucca sur le buffet, Mofletta derrière la porte, Poursoleun parmi les rideaux, sauf Pichipot, le plus petit, qui est allé se cacher dans la pendule.
Après un moment la maman revient. Quel désastre ! La maison est sens dessus dessous... mais pas l’ombre des chevreaux.
Alors elle commence à les appeler un par un - « Touéno ! Fressón ! Friouleun ! Verneucca ! Mofletta ! Poursoleun ! Pichipot ! », mais personne ne répond.
A force d’entendre son nom, le plus petit sort de la pendule et lui raconte ce qui s'est passé.
Maman chèvre et le chevreau vont à la recherche du loup.
Ils le trouvent endormi au pied d'un arbre, la bouche ouverte, le ventre plein et la langue pendue. « C’est le moment d’intervenir », chuchote maman chèvre. Avec des ciseaux elle lui coupe le ventre et voilà Touéno, Fressón, Friouleun, Verneucca, Mofletta et Porsoleun sortent, sains et saufs. Enfin maman chèvre a une idée, elle ordonne aux chevreaux : « Vite ! Vite ! Allez prendre des pierres et remplissez le ventre du loup. Moi je recoudrai son ventre ! ».
Le loup, après un moment, se réveille. En frottant son ventre il dit : « Zut ! Je meurs de soif. Je crois ne pas avoir bien digéré ces chevreaux ». La peau du ventre bien tendue, il va chercher de l'eau au puits, mais quand il se penche sur le trou, le poids des pierres le font - Plouff ! - tomber dedans.
Maman chèvre et les chevreaux, qui ont vu la triste fin du loup, sont très contents : « Youpi, youpi, le loup est tombé, faisons fête jusqu’à demain ! ».

Tiré de : Conte pe le petchoù de inque - Contes pour les enfants d’ici - Tome II, Histoires d’animaux, Rita Decime, Musumeci Éditeur, Quart (Ao) 1984